pour moi c'est l'aube et surtout troyes......et son agglo
Troyes : ses ruelles pavées, ses maisons à colombages, ses hôtels particuliers Renaissance, ses neuf églises, sa cathédrale de lumière…
Le cliché pourrait jaunir, prendre un sérieux coup de vieux. Mais non, la cité médiévale garde le caractère que lui ont connu naguère les trouvères et tous les marchands de passage.
C'était au temps des grandes foires de Champagne, des heures prospères. Quand on battait monnaie. Quand on échangeait à tour de bras draperies, soieries et orfèvreries dans une ambiance de liesse populaire.
Et elle en est fière, l'ancienne capitale de la Champagne, de ce patrimoine datant principalement du XVIe siècle.
Il est toujours valide. Et toujours splendide, retrouvant maintenant, avec les pigments d'antan (réutilisés lors des rénovations), ses belles façades aux teintes pastel
Quelque part l’Aube est bénie des cieux. Son climat et son sol lui permettent de cultiver la vigne. Elle est belle et généreuse.
Elle donne naissance à un vin rare, un vin doré et pétillant dont le nom est synonyme de fête, de grands événements partout à la surface du globe : le champagne. Tchin ! Santé ! Prosit !
Ici, on n’y coupe pas, ce breuvage raffiné et plein d’allégresse, au caractère toutefois bien trempé, inimitable, accompagne tous les bons moments de la vie.
Il met en appétit les amoureux ; il donne un ton joyeux aux rencontres familiales et amicales ; il ponctue les escapades dominicales ; il confère un supplément d’âme à toutes les rencontres.
Qu’elles soient intimes ou festives !
En famille, envie de respirer de bonnes bouffées d’air pur ?
De vous balader, tous les sens en éveil, dans des forêts profondes et mystérieuses ?
De marcher sur les traces du cerf ?
D’entendre sa voix rauque qui résonne sous les futaies à l’heure du brame ?
Ou, si vous préférez les pages d’histoire teintées de légendes, envie d’emboîter le pas des Templiers ?
L’Aube fut leur berceau et ils furent les glorieux propriétaires de ces lieux à jamais restés envoûtants ?
Plus simplement, en solitaire, envie de humer l’odeur d’humus au petit jour en cueillant ces champignons qui sentent si bon : cèpes, morilles, trompettes ?
Avec les copains, envie de faire trempette, de piquer une bonne tête dans l’onde douce des grands lacs d’Orient ? De prendre votre pied sur l’eau, en bateau ou à planche à voile ? À deux pas de là, envie de filer à VTT sur les sentiers balisés ? Ou, simplement, de marcher le cœur léger sur les chemins de randonnées ?
Troyes a conservé son âme de ville de foires. Elle fut la capitale prospère de la Champagne au Moyen Âge. À cette époque, à mi-chemin entre les Flandres et l'Italie, les marchands accourraient de toute l'Europe pour y déballer et vendre leurs draperies et soieries. Imaginez ces étalages par centaines autour desquels on venait faire des affaires au son de la musique de quelques trouvères, dans une ambiance de liesse populaire. Oyez ! Oyez ! Cette fibre du commerce n'a jamais quitté la belle cité, toujours idéalement située au carrefour de l'Est et de l'Ouest, du Nord et du sud. Simplement, les lieux des bonnes affaires se sont un peu déplacés. Les marchés ont quitté les places bordées de maison de guingois du centre-ville pour aller s'installer aux portes de Troyes, non loin des bretelles d'autoroutes.
Dans ce qu'on appelle les magasins d'usine. Faut vivre avec son temps.
Il n’y a pas de plus beaux paysages que ceux qui ont bercé notre enfance. C’est ainsi qu'Aline Charigot fait découvrir Essoyes, son village natal, à son époux Pierre-Auguste Renoir. Pendant 25 ans, il y vient chaque été et ses promenades dans la campagne sont une réelle source d’inspiration. Cette passion s’est visiblement transmise à ses descendants.
En 1996, son petitfils Claude crée une association d’aide aux jeunes artistes dont le siège se trouve dans l’ancien atelier du peintre. En vous y rendant, vous pourrez passer discrètement devant sa maison où résident actuellement ses descendants.
Le Pays d'Othe, ses vergers, son cidre plein de vie...
Les tout premiers habitants de l'Aube avaient élu domicile dans cette région restée naturelle et belle. Les silex taillés qu'on a retrouvés un peu partout dans le Pays d'Othe attestent que les hommes y ont vécu et prospéré à l'abri d'immenses forêts. Aujourd'hui, aux confins de l'Aube et de l'Yonne, ce pays tout en rondeur, plein de douceur, fait encore figure de petit paradis terrestre. Il offre d'interminables balades, à pied, à VTT ou à cheval sous les futaies de chênes rouges, de sycomores, d'érables, de hêtres ou bien encore de merisiers. Il offre à découvrir, au détour des vallées, des villages typiques faits de maisons couleur brique. Il fait bon y flâner et s'y rafraîchir à l'ombre d'un clocher ou d'un vieux lavoir. On peut en profiter pour déboucher une bonne bouteille de cidre fermier, ambré et pétillant à souhait. Car ici les vergers regorgent de fruits colorés. Les pommes ont conservé le goût de l'authenticité. À l'automne, la tradition de la pressée à l'ancienne est respectée et la fête bat son plein.
Nogentais : la vie de château
C'est la terre du romantisme par excellence : le bucolique Nogentais, pays de champs blonds, a donné lieu à de célèbres aventures, à des amours éternelles. Héloïse et Abélard ne s'y étaient pas... trompés. Au sud-est de Nogent-sur-Seine, en 1129, ils vinrent fonder l'abbaye du Paraclet. Certes, les deux amants furent longtemps séparés, mais c'est là qu'ils se retrouvèrent unis dans la mort pendant sept siècles, avant que la Révolution ne les conduise au Père-Lachaise, à Paris. Où ils sont restés inséparables. Gustave Flaubert, avec la même ardeur, a, lui, décrit Nogent-sur-Seine qu'il fréquenta assidûment, dans l'un de ses plus célèbres romans, l'Education sentimentale. À une poignée de kilomètres à l'ouest de Nogent, le château de la Motte Tilly a servi de décor au réalisateur Milos Forman, venu y tourner quelques scènes du libertin Vermont de Laclos. Il faut dire que ce château XVIIIe, avec son élégance, la richesse de ses décors et ses vastes jardins à la française avait tous les atouts pour séduire...
C’est dans cette région aussi que naquit Alfred Boucher, sculpteur accompli. Contemporain de Rodin et de Camille Claudel, il fut un grand humaniste, défenseur des artistes sans le sou.
Quelques-unes des œuvres du fondateur de la Ruche, à Paris, sont à découvrir au musée Paul Dubois-Alfred Boucher de Nogent-sur-Seine.
Clairvaux : l'oeuvre de saint-Bernard et des cisterciens
Bernard de Clairvaux, qui fut au Moyen Âge l'un des personnages les plus influents de l'Occident chrétien, avait choisi un endroit reculé, une forêt profonde, pour y fonder sa première abbaye. Vous la découvrirez, immuable, à quelques kilomètres seulement, au sud de Bar-sur-Aube, là même où celui qui devint saint-Bernard avait trouvé le lieu propice à l'élévation de l'esprit, à l'expression de la foi dans le travail et la plus extrême simplicité. Aux premiers moines, venus comme lui de Cîteaux, se joignirent d'autres défricheurs. Ils marquèrent durablement de leur empreinte cette verdoyante région, y creusant des étangs, y créant des granges et des forges. Ils ont façonné les paysages et laissé dans nombre de villages des témoignages de l'économie cistercienne. Un modèle d'organisation. Quelques-unes des richesses de leur patrimoine, symboles de l'architecture monacale subsistent. Elles valent le détour. Et une visite de l'abbaye, fondée en 1115, étendue et remaniée jusqu’au XVIIIe siècle (époque où elle devint prison), s'impose. Rendez-vous à l'Hostellerie des Dames, siège de l'association Renaissance de l'abbaye de Clairvaux.
Bayel : la plus pure tradition du cristal
Bayel rime avec industriel. Son cristal sonne comme royal ! Bayel n'est pas un village tout à fait comme les autres. La commune, située sur une boucle de l'Aube, possède un riche passé et parvient à perpétuer la tradition des verriers. À la cristallerie, de génération en génération, on se passe le flambeau avec une belle abnégation pour produire des pièces touchant à chaque fois à la perfection. Si le travail du verre remonte ici à l'an 1300, environ, tout commence véritablement en 1666. Quant arrive Jean-Baptiste Mazzolay. Celui-ci est Vénitien. Il apporte dans ses bagages le secret des maîtres de Murano. Il séduit Louis XIV avec l'éclat de ses réalisations. Le Roi Soleil ordonne alors à Colbert de lui accorder par lettre patente la création d'une Manufacture royale à Bayel, à charge pour le talentueux verrier d'approvisionner Versailles en cristaux... Visitez la boutique attenante à la manufacture.
Chaource : la crème des fromages
Chaource est une jolie bourgade située aux sources de l'Armance, dans un pays de bocage. C'est le pays des gastronomes. Il est connu loin à la ronde pour son fromage au lait de vache, moulé à la louche. Classé en appellation d'origine contrôlée, ce délicieux fromage est reconnaissable à sa croûte fleurie, à sa pâte moelleuse et à son goût inimitable. Croquez dans cette gourmandise et découvrez, au coeur du village, le musée du fromage. On y remonte le temps à travers des objets rares, témoignages de métiers aujourd'hui disparus. Il faut aussi, à Chaource, pousser le porche de son église-musée. Vous verrez que la commune possède une riche statuaire datant du XVIe siècle. Dans la crypte de cette église Saint-Jean-Baptiste, la Mise au tombeau, un groupe de statues, est un chef-d'oeuvre parmi les chefs-d'oeuvre. Les amateurs d'art du monde entier viennent l'admirer. Qu'ils soient croyants ou non, tous cherchent à percer le mystère du talentueux et anonyme Maître de Chaource. Celui qui fit jaillir l'émotion de la pierre.
La véritable Andouillette de Troyes
Héritage des traditions des charcutiers troyens, la véritable andouillette de Troyes est un produit artisanal, préparée exclusivement à partir de chaudins (gros intestins) et d'estomacs de porc, spécialement sélectionnés et découpés en lanières dans le sens de la longueur.
Elle est assaisonnée d'oignons frais, de sel, de poivre, et dressée à la main dans sa robe naturelle. Puis, elle cuit lentement, pendant 5 heures !..., dans un court-bouillon savoureusement aromatisé.
L'Andouillette de Troyes peut se consommer : en brochettes, en sauce, au barbecue grill, en papillotes, froide coupée en rondelles pour l'apéritif, ou bien (un vrai délice) avec crème fraîche-moutarde-vin blanc-échalottes.
Brienne-le-Château : les premiers pas de Napoléon
Les vieux livres d'histoire ont illustré la jeunesse militaire de Bonaparte avec une image, non pas d'Epinal, mais de Brienne-le-Château. Cette image représente la fameuse bataille de boules de neige que le futur petit caporal, bientôt général, puis Empereur a livré dans la cour de l'école briennoise, prouvant qu'il était déjà un fameux stratège à l'âge de 10 ans. En fait Napoléon était plutôt un gamin timide et perdu lorsqu'il arriva en 1779 de sa Corse natale pour étudier à l'école des Minimes à Brienne. Il avait quitté la chaleur de son île pour les rigueurs climatiques de la Champagne et la rudesse éducative des religieux de l'ordre de Saint-Benoit à qui on l'avait confié. Auprès d'eux, il prépara l'Ecole militaire de Paris et son entrée dans les armes. Les cinq années de sa vie passées à étudier à Brienne, avec ses professeurs et ses quelques amis, sont retracées dans un musée qu'il faut visiter : le musée Napoléon
et pour le sport
voilà un tit tour de l'aube...............maintenant venez nombreux
chok olla : je ne suis pas très loin de l'ain mais je ne connais pas le département,( à part les poulets qui sont délicieux), garde moi des grenouilles pour ma prochaine visite! le parc aux oiseaux génial!
ansty : je connais la région du var et c'est une région que j'apprécie beaucoup, le paysage est sympa!
Tikettak010 : tu nous a fait un merveilleux descriptif de ta région, j'ai pris beaucoup de plaisir à le lire et il nous donne vraiment l'envie d'aller dans l'Aude.
Merci à tous et à toutes de nous faire partager des régions de France, les découvrir par l'intermédiaire de Nutsy est super convivial.