Le 20 février dernier, des douaniers français ont pris les commandes
d’un cargo de 100 mètres de long.
Celui-ci empruntait des trajectoires dangereuses en mer du Nord, le
marin russe naviguait en état d’ivresse. Le navire, battant pavillon de Saint-Vincent-et-Grenadines
(Caraïbes), parti d’Anvers (Belgique) à destination des Sables-d’Olonnes
(Vendée), risquait de s’échouer car il prenait des trajectoires
« incohérentes » , selon le Centre régional opérationnel de surveillance
et de sauvetage (Cross) Gris-Nez. Une des incohérence effectuée : emprunter à contre sens le rail de
navigation descendant, dans cette zone de navigation parmi les plus
fréquentées au monde. Le CROSS est entré en contact avec le cargo, en entendant l’homme de
quart, il leur a semblé que son état n’était pas normal.
A bord d’un patrouilleur, les douaniers ont rejoint le navire et on pris
les commandes pour le mettre en sécurité dans une zone de mouillage
près de Dunkerque. Le marin à la barre était complètement ivre. Les douaniers n’étaient pas en mesure de mesurer l’alcoolémie du
marin, mais ils ont dressé un procès verbal.
Ce procès sera traité par le tribunal maritime et commercial de
Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). Tout comme sur la route, le code disciplinaire et pénal de la marine
marchande interdit la navigation en état d’ivresse.
La police néerlandaise a arrêté un pilote suédois qui volait depuis
treize ans avec une fausse licence, à l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol. Le pilote de 41 ans habitant Milan, a été interpellé mardi dans le
cockpit d’un Boeing 737, alors qu’il s’apprêtait à le faire décoller
avec 101 passagers à bord, pour Ankara. Il a reconnu voler depuis treize ans avec une fausse licence pour des
compagnies aériennes installées en Belgique, en Grande-Bretagne et en
Italie, et avoir effectué pendant cette période au moins 10.000 heures
de vol. Les autorités suédoises avaient alerté les enquêteurs néerlandais, que
le pilote se trouvait aux Pays-Bas en possession d’une fausse licence de
transport aérien. A l’origine, il était titulaire d’une licence de vol pour les avions
de petite taille, périmée aujourd’hui. Cette licence ne lui permettait
pas de piloter des avions de ligne.
Le pilote a été placé en détention provisoire. Vendredi, un juge de Haarlem près d’Amsterdam, doit rendre son
verdict : rester en prison ou être remis en liberté en attendant son
procès pour faux en écriture et vol sans licence.
Pour avoir laissé jouer un enfant au contrôleur aérien, assez
lontemps pour qu’il puisse faire décoller trois avions, des employés de
l’aéroport de JFK à New York ont été suspendus. « Dans l’attente du résultat de l’enquête, les employés impliqués
dans l’incident sont suspendus et ne contrôlent plus le trafic » aérien,
indique la FAA (l’aviation civile américaine) dans un communiqué.
« Cette conduite est inacceptable et ne correspond pas au niveau de
professionnalisme attendu de tous les employés de la FAA », est-il
ajouté. La date de cet incident n’est pas connue, mais la chaîne de
télévision régionale Fox-Boston (nord-est), s’est procurée un
enregistrement de la tour de contrôle qu’elle a diffusé sur son site. « Jet Blue 171, vous pouvez décoller! », lance l’enfant, qui semble
avoir une dizaine d’années, à en juger par sa voix. Un adulte se trouve près de l’enfant. Celui- ci fait décoller trois
avions :
le vol Jet Blue 171 à destination de Sacramento (Californie, ouest), le
vol Aero Mexico 403 à destination de Mexico, et le vol Jet Blue 195 à
destination de Las Vegas (Nevada, ouest). « AMex contact départ, Adios! » s’exclame l’enfant. Une femme, pilote
ou co-pilote, lui répond « Adios! ».
L’enfant s’amuse et lance aux pilotes du dernier vol : « La voie est
libre, Adios Amigos! ».
Cette scène se déroule pendant les vacances scolaires, tous les vols
décollaient en fin d’après midi.
Utilisant une voiture de location immatriculée au Luxembourg, un
conducteur devra répondre devant le tribunal de police de 206 excès de
vitesse et de 11 utilisations de téléphone au volant, soit une perte de
450 points sur son permis. Fin 2009, ce véhicule a été signalé à la compagnie motocycliste de la
Direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC) de la PP, par
le centre automatisé de constatation des infractions routières.
Ce véhicule est auteur de plus de 500 excès de vitesse relevés par les
radars automatiques de la région parisienne depuis juillet 2006. Une enquête a été menée et les coordonnées du locataire et la société
de location du véhicule ont été identifiées.
Pendant un mois, la voiture a été surveillée, les policiers ont
découvert que le conducteur était l’auteur de nouvelles infractions, ce
qu’il niera pendant son audition. Poursuivi devant le tribunal de police, il devra répondre de 206
excès de vitesse non prescrits et de 11 utilisations de téléphone au
volant, soit 450 points qu’il devrait perdre sur un permis qui n’en
comporte déjà plus que 2, selon PPrama (la lettre hebdomadaire de la
préfecture de police).
Il risque un cumul d’amendes de plus de 15 000 euros et une suspension
de permis de trois ans.