Jeudi soir à Moscou, l’une des rues principale de la capitale s’est retrouvée bloquée. La circulation automobile s’est arrêtée lorsqu’un écran publicitaire a soudainement diffusé une vidéo pornographique. L’écran publicitaire est la propriété de la société Panno.ru, sur le boulevard circulaire autour du centre de Moscou.
Cette société a expliqué avoir été victime d’une attaque de pirates informatiques. « C’était une attaque de hackers contre nos ordinateurs. Un film publicitaire a été remplacé par une vidéo indécente », a expliqué à l’agence Ria Novosti le directeur commercial de la société, Viktor Laptev. Des témoins ont raconté aux agences russes comment un petit embouteillage s’était formé aux abords de l’écran, les automobilistes s’arrêtant pour admirer le spectacle.
L’évènement a duré une vingtaine de minutes vers 23h00 (20H00 GMT), selon la municipalité de Moscou. « On a appris la chose au bout de trois minutes et un quart d’heure plus tard, l’écran était coupé », a expliqué à l’agence Interfax le responsable adjoint du comité de la publicité de la ville de Moscou, Alexander Mentchouk.
Apparemment aucun accident n’a été signalé.

A Moscou, une société russe chargée de la vidéosurveillance de lieux publics de la ville, a rarement permis à la police d’interpeller des suspects.
Les images présentées étaient fictives et plus de la moitié des caméras ne fonctionnaient pas. Certaines images présentées par la société Stroïmontageservice n’avaient pas de rapport avec les lieux publics et entrées d’immeubles où les caméras étaient installées.
C’est les conclusions des enquêteurs qui ont réalisé une vérification du système. D’autres images avaient été enregistrées antérieurement à la date mentionnée.
Plus de la moitié des caméras de surveillance en place pour soi disant aider la police, ne fonctionnaient pas.
Dmitri Koudriavtsev, le dirigeant de la société de vidéosurveillance a été interpellé et le montant de l’escroquerie est estimé estimé à 30 millions de roubles (environ 700.000 euros), selon les enquêteurs. En 2009, Stroïmontageservice avait remporté un appel d’offres d’un montant de plus de 80 millions de roubles (1,86 million d’euros) pour assurer la vidéosurveillance des districts nord-est et ouest de Moscou.
80 000 caméras sont déployées dans la capitale russe dans des lieux publics et entrées d’immeubles.
Plusieurs sociétés se partagent le marché de 2,7 milliards de roubles soit 63 millions d’euros.

Lors d’un contrôle de sécurité à l’aéroport de Stuttgart (sud-ouest), un Allemand de 42 ans, a prétendu avoir un explosif dans son slip, plaisanterie qui lui coûte cher. Pendant ce contrôle, ce père de famille avait lancé ces paroles, et avait confirmé ses propos de manière crédible devant le personnel de sécurité qui l’interrogeait. La police a interpellé et fouillé l’homme qui partait en vacances en Egypte avec son épouse et son enfant. Elle n’a rien trouvé.
Cette plaisanterie n’a pas du tout fait rire les services de sécurité, dix jours après l’attentat manqué contre le vol Amsterdam-Detroit. Cette boutade lui a coûté très cher, dans un premier temps, la compagnie aérienne lui a interdit d’embarquer pour l’Egypte. « En plus des vacances avortées et d’un voyage déjà payé qui ne sera pas remboursé, l’homme doit s’attendre à une amende » qui peut s’élever jusqu’à 1.000 euros, indique la police dans son communiqué.
« Les coûts de l’intervention policière vont être examinés », a ajouté la police. Lors de l’attentat avorté le jour de Noël à bord du vol Amsterdam / Détroit, Umar Farouk Abdulmutallab avait embarqué avec de la poudre explosive qui n’avait pas été décelée par les détecteurs de métaux.
Il est donc normal que cet homme paye une amende pour cette plaisanterie de très mauvais goût.

Un jeune garçon de 15 ans a piraté le système informatique de son collège d’Arras pour falsifier ses notes, il va être convoqué devant un juge des enfants. L’adolescent de 3ème du collège privé Saint Joseph a été placé en garde à vue brièvement et a reconnu les faits selon la gendarmerie.
Même étant bon élève, il a tenté de s’introduire dans le système de gestion des notes pour améliorer encore ses résultats, selon la gendarmerie. Fâché de ne pas avoir réussi, il a envoyé 40 000 mails à partir du système informatique du collège.
Le système s’est retrouvé bloqué pendant quatre jours à partir du 30 septembre. Le chef d’établissement a déposé plainte et le parquet a saisi la cellule cybercriminalité de la gendarmerie d’Arras. Les enquêteurs ont trouvé des logiciels permettant de pirater des systèmes informatiques dans l’ordinateur de l’adolescent, identifié grâce à son adresse IP. Le directeur du collège Dominique Devos, l’a exclu deux jours. Il a été réintégré et prépare son brevet comme les autres élèves. « Le péché doit être traité et le pécheur accompagné. Nous avons eu plus de peur que de mal », a-t-il expliqué. Le collège a pris en charge l’achat d’un nouveau serveur informatique et M. Devos a réclamé à la famille du jeune garçon, 500 euros de dommage et intérêts pour couvrir les frais d’installation.