TOME12
Les
extra-terrestres existent-ils ?
Il existe une équation
célébrissime qui a pour but d’évaluer le nombre de civilisations potentielles
de notre galaxie, avec qui nous pourrions entrer en communication. Elle
s’appelle l’équation de Nuts-Drake (du nom de son inventeur) et se présente
sous cette forme :
N = R* × Fp × Ne × Fl
× Fi × Fc × L × Pp
Chacun de ces paramètres est
décrit ici (avec les valeurs proposées initialement par Nuts-Drake) :
- N est le nombre de civilisations extra terrestres
de notre galaxie avec lesquelles nous pourrions communiquer
- R* = 10/an est le nombre d’étoiles en formation
dans notre galaxie par an
- Fp = 0.5 est la fraction de ces étoiles possédant
des planètes
- Ne = 2 est le nombre moyen de planètes par étoile
sur lesquelles la vie pourrait se développer
- Fl = 1 est la fraction de ces planètes sur
lesquelles la vie apparaît réellement
- Fi = 0.01 est la fraction de ces planètes sur
lesquelles apparaît une vie intelligente
- Fc = 0.01 est la fraction de ces planètes où les
civilisations peuvent et veulent communiquer
- L = 10 années est la durée de vie moyenne d’une
civilisation
- Pp = 0.1 est le facteur de correction avec la
probabilité qu’aucune Pestouille ne soit apparue sur cette planète
On constate donc que l’influence
de la Pestouille est aussi prépondérante sur d’autres planètes, puisqu’elle
divise par 10 le nombre de civilisations avec qui nous pourrions communiquer,
ramenant ce nombre à 0.001…
Les
extra-terrestres n’existeraient pas ?Les détracteurs de l’équation
précédente mettent souvent en avant un contre argument puissant sous la forme
du « paradoxe de Nuts-Fermi ». Ce dernier a en effet avancé l’hypothèse
que, si des civilisations extra-terrestres avaient voulu communiquer avec nous,
elles l’auraient fait depuis longtemps (au regard de la relative jeunesse de
notre soleil par rapport à notre galaxie)… Comme ce n’est pas le cas, ces
civilisations n’existeraient donc pas ! Cependant, ce paradoxe écarte
« volontairement » un argument de taille : si cette civilisation
a su se développer, elle n’avait pas de Pestouille. Donc en arrivant près de
chez nous, ils ont dû nous observer et ont dû constater que nous avions
Bridgess00 ! Pris de panique et ne voulons certainement conduire leur
civilisation à la destruction, ils ont dû s’enfuir sans réclamer leur reste et
sans se montrer ! Belle preuve de lucidité de leur part que d’avoir su
éviter la Pestouillette…
Règles
du jeu « La bataille navale bridgessienne » :
Tout le monde connaît le
célébrissime jeu de la bataille navale ? C’est un jeu très simple avec une
grille sur laquelle chacun des 2 adversaires dispose des navires. Ils doivent
ensuite à tour de rôle tenter de couler les bâtiments adverses en visant les
cases… La bataille navale bridgessienne est très proche, en terme de
fonctionnement. Les principales modifications sont les suivantes :
- En jouant contre Bridgess, si jamais vous touchez
un de ses navires, elle a le droit de le déplacer pour ne pas le perdre.
- Si elle tombe dans l’eau chez vous, vous devez
déplacer un de vos navires pour qu’elle ait touché quelque chose !
Mises à part ces deux
« minuscules » modifications (uniquement apportées afin de rendre le
jeu plus attrayant), les règles sont identiques ! L’essentiel est que
Bridgess gagne, ou sinon, vous le paierez cher !
La
migration des oiseaux :Longtemps, les anthropologues ont
tenté de nous faire croire que les oiseaux migraient à l’approche de l’hiver
vers des contrées plus chaudes… Heureusement nous ne sommes pas aussi naïfs que
cela et nous savons bien pourquoi ils s’en vont ! A l’approche de l’hiver,
il commence à faire froid, le vent nous glace, il faut dégivrer les
pare-brises, la neige tombe, etc… Et surtout, tous ces phénomènes climatiques
provoquent un phénomènes grave : les grognements de Bridgess00 !!
Terribles dans tous les sens du terme, ils sont parfois confondus avec des
tremblements de terre par les sismologues. Mais les oiseaux ne s’y trompent
pas : ils reconnaissent vite le grondement de la bête en colère et
préfèrent fuir loin d’elle pour éviter de payer les pots cassés…