4ème épreuve
Par un beau matin ensoleillé, étant fatiguée de tous ces derniers jours riches en péripéties, situations loufoques et un surplus de travail dans mon labo, je décidai de partir en quad au bord du lac avec un panier pique-nique pour me reposer.
J’ arrivai et vis avec plaisir qu’il n’y avait personne. Je repérai un coin à l’ombre sous un splendide chêne vert. Je me dépêchai de mettre mon plaid sur l’herbe, et voyant à droite et à gauche qu’il y avait personne je me mis en maillot de bain, superbe pièce unique confectionné avec amour par marronne.Je couru dans l’eau et avec un plongeon que je croyais magistral j’atterris dans l’eau en faisant un énorme splachhhhhhhhhhhh. Quelques brasses, quelques longueurs de crawl et je sortis de l’eau, fatiguée mais détendue. Je me mis à plat ventre sur le plaid avec un manuel de chimie voulant joindre l’utile à l’agréable. Je sentais mes paupières devenir lourdes et je luttais contre le sommeil.
Au bout d’un moment, je sentis sur mon dos comme un chatouillement. D’un geste de la patte je chassai ce qui me dérangeais et je sentis une patte. Je me retournai et me trouvai museau à museau avec un kureuil dont je n’arrivai plus à mettre de pseudo sur le visage.
- - Bonjour, vous ne voyez pas que vous me cachez le soleil ?
- - Excusez moi mais pour moi le soleil c’est vous. Il y a longtemps que je vous regarde à tel point que je sais tout de vous, vos goûts, vos hobby, même vos peurs.
- - Mes peurs ? Vous ne perdriez pas la tête par hasard ? Vous êtes sûr que vous ne vous trompez pas de personne ? Je n’ai jamais peur. Ah si, enfin si on peut appeler cela une peur. Je dirais plutôt une crainte c’est quand marronne est dans les parages. Je ne sais jamais à quoi m’en tenir avec elle. Mais que voulez-vous ? Dites le vite et passer votre chemin.
- - Ce que je veux, ce que je désire le plus, c’est vous. Voulez vous m’épouser ? Voulez vous faire de moi le kureuil le plus heureux de tout nutsy ? Pour vous j’irais décrocher la lune, je pénètrerais au fin fond de la mine afin de vous ramener des marteaux pour construire notre nid d’amour, je parcourerais la forêt jusqu’à plus de fatigue pour vous récolter des essences rares. Dites oui et marions nous.
A ces mots, je m’étranglai et faillis perdre mon self contrôle. Mais je me mis à tousser si fort que je me réveillai. Ouf, me dis-je, ce n’étais qu’un cauchemar, le soleil brillait fort et avait dû me taper sur la tête. Mais comme je me sentais mal à l’aise, je décidai de rentrer. En rangeant mon plaid, ma patte butta contre quelque chose. Je regardai et vis posé là un bouquet de roses rouges avec un mot. « Pour vous mon aimée ».
ohhhhhhhh groupie que c'est joli ...que c'est rOmantique...ma parole ca devait être moi dans ton joli rêve :)) oui oui rappelle toi, les roses c'est moi qui te les ai déposées ...
bon va falloir que je vous raconte la déclaration que me fit un cureuil, alors que je courrais dans les bois...
J'étais vêtu de mon petit manteau rouge, vous savez le joli que m’a offert ma marraine, et comme il faisait un petit vent frais, j’avais recouvert ma tête de la capuche tout aussi rouge que le jolies joues de groupie lorsqu’elle a le regard enflammée par sa passion pour moi (hmm et un peu parfois par la colère..)
Donc je traversais le gué de ma jolie Forêt enchantée lorsque je vis s’approcher de moi un individu louche, gros écureuil, un grand et poilu, grosses patouches et dents pointues… drôle d’huluberlu, me dis-je, c’est la première fois que je le croise, il n’est pas très gai… j’en frissonnais malgré mon grand courage, il me faisait peur tellement il était laid !
« AH jolie cureuillette me dit il, comme vous êtes jolie, que vous me semblez belle, sans mentir si votre doux pelage se rapporte à votre plumage, vous êtes le phénix des hôtes de ces bois… »
(comment le sait il ? qui le lui a dit ???)
« Et comme vous me semblez seulette ? Voulez vous que je vous accompagne ? »
« NAN ! lui répondis-je avec un coup de mon petit panier sur sa cane ! ma mamounette m’a dit de pas parler aux étrangers…
« oh jolie cureuillette, d’amour fou pour toi je suis tombé ! laisse m’en donc t’accompagner… ou vas tu comme ça ? je t’aiderai… »
NAN et NAN, double coup sur les mollets
« Aieuu.. oh cureuillette j’adore ton caractère marquée, voudrais tu m’épouser ? je suis un pauvre loup , heu… un pauvre cureuil perdu et si seul à en pleurer… j’ai besoin d’une compagne… tellement de vaisselle et ma lessive n’est jamais repassée… Marie toi avec moi… je te câlinerai…. »
Nan et nan et nan !!! sur ce je détale vers mon copain râleur qui n’était pas loin dans son jardin pour qu'il m'accueille!!!
Et je pensais à ma douce Groupie… scrat scrat la tétounette… c’est vrai qu’il m’y faisait penser….
une déclaration de mariage ??
mais mais mais... nous n'en sommes pas la
une demande de fiancailles, ca peut faire l'affaire ?
Oh ! que reçois-je ce matin ? une carte de Chok Olla m’invitant à un souper en amoureux...
Tiens, pour quoi me dit -il de ne surtout pas en parler à ses amis ? craindrait-il de perdre la face ? Petit chou….. je ne dirai rien …. je ne veux pas que son statut de grand chef des mesquins soit entaché par leur mesquinerie…et pis.. c’est pas désagréable de vivre une aventure secrète avec un grand kureuil fort et musclé comme lui J
Ok, il boit un peu trop mais je peux également assurer s’il s’agit de bonnes cuvées… et dans sa cave, il m’en a montré... oh que je ris en me souvenant de sa cave l’autre jour que nous allions chercher un Dom Pérynutsy : « ohh Chok Olla Chéri aide-moi, je trébuche, je ne tiens pas…. il fait si sombre … » et lui qui me tenais pas la taille…. Hmmm… j’en frissonne encore du souvenir de ses doigts…
Je ne dirai rien… je sens que ce soir va être une soirée spéciale … j’espère que ses amis ne vont pas encore surgir à l’improviste comme d’habitude.. car ce soir je sais il va me déclarer sa flamme…
Son petit mot me dit « chère Ingvar, ma douce et ma jolie, viens t’en donc me voir ce soir j’ai un petit cadeau joli pour toi qui ornera tes jolis doigts »…ohhh comme je suis contente.. rien a voir avec les méchants cadeaux de riquiki !!
Le coq et la chipie
Sous
les arbres parés de teinte automnale,
Des
senteurs de sous bois mêlée aux chanterelles,
Ce
tenait une chipie infernale à la réputation bestiale,
Et
un coq qui préparait sa question sacramentelle.
Les
ergots tenant fermement l’écrin qui ouvrit comme un rien
Voyant
cela la chipie fonda en larme étrange pour une furie
Il
avait provoqué se chagrin à force de
faire son galérien
Il
accomplie sa mission en lui demandant d’être sa cajolerie
Les
oui passé, l’euphorie trépassée, les câlins dépassés
Voila
le naturel qui revenait au poulailler amplifier
Le coq n’était plus intéressé que la béqué
Sans
se compliquer a la préparer ni la ramasser
La
chipie réagit et allant quémander des fleurs
Une
fois la quête accomplie, elle lui mettait sous le jabot
Le
coq manifestait aucune vapeurs même pas une lueur
Elle
su que alchimie n’était plus que frigo et fourneau
Le
coq perdit sa perle de diablesse par paresse
La
chipie passa pour une bougresse drôlesse
Qui
somme nous pour juger les belle de nuit
Soyons
berger de notre propre brebis
Quoi hors sujet mais non c’est une fable psssssss bande l’ignare :p