euh... oué... En attendant, je vais vous apprendre des choses sur les gnous, pour mieux comprendre Damien, qui est le sujet de ce post on le rappelle :

Le gnou (Connochaetes taurinus) est une espéce d'antilope; il est herbivore et vit en troupeaux en Afrique. Il appartient à la famille des mammifères ongulés. On rencontre des gnous en Afrique du Sud, au Kenya et en Tanzanie.

Ils vivent généralement 20 ans et pèsent environ 250 kilogrammes. Il y a deux espèces:

• Gnou bleu (dans la plupart de l'Afrique, sauf au cap) (Connochaetes gnou)
• Gnou noir (au cap seulement) (Connochaetes taurinus)

Les gnous sont sédentaires sauf si la nourriture devient insuffisante. Ils effectuent alors des migrations saisonnières importantes. Durant ce voyage des zèbres, gazelles et élans les accompagnent formant des rassemblements de plus de 2 millions de têtes. En cas de danger le gnou qui fait le guet prévient les autres en poussant un cri sourd.

Le nom « gnou » vient du son qu'émettent les mâles

Le gnou noir a été en grave danger d'extinction.

Pauvre gnou noir...

Je vous recommande de la lecture : le nouveau livre de Benoït Caudoux, La migration des gnus. Voici un extrait d'une critique littéraire forte de sens à ce sujet :

Nous sommes tous des gnous
Cette aventure est une découverte : "Je" est un gnou. Ce principe étant posé, le narrateur se lance dans une course monstrueuse, mythique, clownesque, non pas une migration, commune chez cet animal, mais LA migration, ultime, paroxysmique : "la migration des gnous de toute l'Afrique, la migration nouvelle qui allait tout changer, bientôt, radicalement, définitivement". L'image est forte : le gnou, animal assez quelconque de la savane, dont le nom un peu informe n'est en fait qu'une onomatopée, se paie un baroud d'honneur à travers le continent africain. Bien plus, cette course folle efface les différences entre les races et les espèces : "pour être gnou, il suffit de le dire, de le revendiquer". Au milieu du troupeau, on retrouve ainsi des lions, des girafes et des zèbres, tous devenus gnous/nous pour finalement devenir eux-mêmes. Le gnou s'affranchit donc de sa condition et meurt, certes, mais libre, en atteignant le cœur de l'Afrique.
L'écriture de Benoît Caudoux est une véritable révélation.

Donc si vous voulez être révélés, lisez la migration des gnous !

Es-tu un gnou ou pas ?

Un gnou noir ou un gnou pas noir ?

Combien de jours tu restes sans boire ?

Est-ce que tu as migré 1500 km ?

Es-t herbivore ou peut-on avoir peur de toi ?

Etc... On veut ton témoignage de gnu !