Le cycle de la vie
Au fil du fleuve du temps aux berges fleurissantes
Après la longue saison de l’hiver mordant
Seule et sans aide, en elle une angoisse naissante
Droite, tendue, elle se tient tremblante face au vent
Serait-ce aujourd’hui dans cette nuit d’encre, la fin ?
Sans bruit dans l’obscurité elle s’écroule a terre
Déséquilibrée, sa tête tourne, elle ne voit rien
Elle sent son cœur fou qui s’emballe, cogne, accélère
Sa gorge se serre quand sa conscience s’éloigne
Vivre ou mourir, plus rien pour elle n’a d’importance
Jusqu'à ce moment ou, à travers les montagnes
La lumière du jour fait pointer l’espérance
La douleur l’irradie et tout son corps en souffre
Rien ne l’aidera, elle ne peut y échapper
Mais la douleur n’est plus ce gigantesque gouffre
Sa conscience revient, et une autre apparaît
Offrant son visage aux cieux, mordu par le vent
La lumière de l’astre du matin l’ébloui
Sous les feuillages, sur le vert tapis du printemps
Seul et sans aide, est né l’héritier de la vie
Le printemps
Redoux et senteurs florales rentrent dans les chaumières,
C’est le printemps qui vient nous envahir de ses douceurs,
Ca inspire les femelles qui s’activent derrière leur gazinière,
Pour confectionner des mets qui bien souvent écoeurent,
Les couettes sont taillées, les moustaches un peu ratiboisées,
La coupe ratée donne pourtant à son porteur joie et fierté,
Un peu de baume du cœur pour dompter la mèche rebelle,
Les oreilles décrassées avec un zeste de liqueur de cannelle,
Il est temps de sortir s’aérer le poil d’hiver et le museau pâteux,
Sous le regard malintentionné du voisin qui épie bien en détail,
Pour compter les nouveaux bourrelets et les trous sur le poitrail,
De son rival de cœur, en ricanant de son physique d’hiver affreux,
Les écureuillettes se sentant portées par l’excitation printanière,
S’en vont clopin clopant au travers les sentiers fraîchement fleuris,
Sifflotent des airs agaçants, et on peut entendre s’échapper des nids,
De sournois propos tels : « mords toi la langue, tu vas finir par te taire ! »
Leurs effluves acides donnent la nausée à leurs possibles conquêtes,
Qui fuient les relents de l’élixir d’amour à base de souffre et ciboulette,
La joie est au rendez-vous, mais le printemps a aussi ses effets pervers,
Le mesquin contrarié par les beaux jours cultive vengeance et colère,
Il s’en prendra au premier qu’il croisera lors de sa sortie mensuelle,
Lui fera avaler vermines et mixtures à base de fonds de poubelles,
Puis le martyrisera dans une frénésie compulsive emplie de vices,
Et s’en retournera dans son antre, savourant cette attaque, un délice !
Nul écureuil n’est insensible à cette saison qui réveille en chacun,
Un grand sentiment d’euphorie et de bien être ou une rage sans fin,
Qui le fait agir et prendre son prochain pour un ami ou une victime,
Autant
d’épopées qui se retrouveront gravées dans un journal intime !
Et le numéro 3
Un matin un écureuil tout endormi
En s’étirant longuement sort de son nid
Une patte levée il se prépare à se laver le museau
Mais quel est donc ce mystère, ce parfum nouveau
Ce bourgeon hier encore paré de velours
D’un vert tendre a pris les atours
Plus loin les branches se sont couvertes de pastel
Des nuées d’oiseux pépient dans le ciel
Et….stupeur la dans le nid de mon amie Nini
Une tornade, que dis je un ouragan !
Un miracle, elle range son fourbi !!
Et la que vois je se dandinant ?
Croquant un frêle crocus a pleine dent
Une biche et son jeune faon
Et la, une marmotte vers un trèfle se penche
Et des oiseaux qui préparent un nid dans les branches
Une marmotte !!! Mais oui c’est évident
Quel bonheur, quelle douceur…..c’est le printemps
Et tous les autres auront le tableau poésie 2009
C'était très dur à choisir, j'espère que vous êtes contents.
A bientôt pour d'autres animations.
Et merci pour votre participation.
Gros bisous à tous
Pour tous les mesquins le printemps
Ramène avec lui le temps
Idéal pour les cueillettes dans les bois
Nul ignore que c’est là que les mesquins
Trouvent les plus belles fraises des bois
Et puisent aussi d’autres ingrédients non moins anodins
Munis de leur butin
Pour sûr qu’ils se précipitent dans leur labo
Soucieux de préparer pour leur plaisir quelques cadeaux
L'illusionniste :
Le printemps
Vous avez dit printemps ?
Mais s’il avait un contretemps,
Coincé en troisième mis temps,
Poussant l’hiver chevrotant.
Il faut lui laissé le temps,
A notre cher printemps.
Petit perce neige,
De sa couleur beige,
Fait son chasse-neige
Pour tenir le siège.
Puis fleurisse les crocus,
Attention au lapsus,
Les crocus font leurs mordicus
Et assure le blocus.
Enfin le printemps !!
Il était temps !!
Les près explosent de couleur,
L’aire de ses senteurs.
Les abeilles font leurs pollinisateurs,
Le printemps devient multicolore.
A tire d’aille,
Apparaisse les hirondelles,
Comme une ritournelle,
Elle péronnelle et se querelle.
Mais déjà pointe l’été
Avec sa sobriété.
havy nous a présenté :
Joli Printemps Nutsyen
C’est le joli printemps Nutsyen
Qui fait sortir les écureuils,
C’est le joli printemps Nutsyen
Qui fait briller le temps.
Je vais à la fontaine
C’est le joli printemps Nutsyen
Trouver celui qui m’aime,
Celui que j’aime tant.
C’est au mois de mars
Qui arrive à grand pas,
C’est le joli printemps Nutsyen
Qui fait sortir les écureuils.
L’écureuil et le galant
Pour danser le quadrille,
C’est le joli printemps Nutsyen
Qui fait passer le temps.
Aussi, profitez-en
Jeunots et Jeunettes,
C’est le joli printemps Nutsyen
Qui fait briller le temps.
Car le joli printemps Nutsyen
C’est le temps de devenir roux,
Car le joli printemps Nutsyen
Ne dure pas longtemps.
Printemps
Une rose c’est ouvert aujourd’ huit
Elle c’est tout de suite épanouit
Avec ce soleil qui l’accueillit
Elle se plait déjà dans cette nouvelle vie
Chale
le printemps
Vive le primtems
les fleurs,et le bon temps
on se lance dans la chasse aux marron
et on chasse les gronchon.
Maintenant fini de gueler
pour faire ranger les jouets
tout le monde dehors
et redécouvrons la flaure.
Invitons nos amis
a un bon pique-nique
cessons ce clique
et arrêtons l'ordi.
Les hommes se remètes au jardin
les enfants au sport
ils courts sur le terrain
pendant que d'autres font du romarin.
shinoer :
Le
printemps
Reviens réchauffer les pattes de nos
écureuils
illumine
leur yeux de bonheur
Ne reste
pas caché
Tout seul
derrière l'hivers
Empresse
toi de venir
Merveille
de la nature
Printemps
Sans toi
nous somme rien
yoda010
Le Printemps par yoda010
Le Voila de retour
Emmenant sans détour
Parfums et senteurs
Renaissances et bonheurs
Impression de jeunesse
Nutsiens en liesse
Terminées les sombres journées
Enfin retrouvées les contrées
Maintenant c’est bjordka
Printemps te revoilà
Sortis entre amis
Arachide revit
Amassant les bourgeons
Ramassant les champignons
Afin d’éviter
Convives affamés
Histoire de partager
Infiniment de gaieté
Demain c’est le printemps
Evidement j’en suis content
Roudoudou :
VIVE LE PRINTEMPSVoici l’époque bénie du renouveau,
Instant où la nature refait le beau.
Voici enfin revenu le printemps,
Et après pluie et neige, le beau temps.
L’histoire se reproduit ainsi chaque année,
Et le grand soleil apporte l’amitié.
Pointant le museau hors de votre arbre,
Respirant l’air ambiant avec envie,
Incroyables écureuils, prenez garde,
Nutsy
émerge de sa léthargie.
Tous étonnés de cette paresse
inassouvie,
Entre le Gué, le Lac et la Clairière,
Mesquins et Bizounours vaquez à vos affaires,
Pour bien marquer la fin de l’hiver,
Souriez, Ecureuils, c’est le retour à la
vie !
Ah!
Déjà le printemps!
Le Soleil revient, il fait beau
Fini le froid, les paysages désolants
Ce printemps... Je ferai un jardin
Pour donner
Des fleurs
à tous
mes amis
Pour voir
leur sourires
Et le Soleil
~~ ~~
Quand le printemps revient
Je fais un jardin
J'y plante de magnifiques marguerites
Je vais rester près de mes amis
Pour faire de l'origami
Voir leur sourire
Isaas Newsty
Quand ils vont rire
J'ai hâte que le printemps revienne
Que la neige soit dans la benne
Il faut patienter, ce sera pour bientôt
Le printemps viendra bien assez tôt
Raleur nous avait concocté :
Le printempsLe cercle de la vie
Plongé dans un profond sommeil tant mérité,
Des activités passées il devait vite récupéré.
Car dans Nutsy, ce n’était pas un secret
De lui, beaucoup d’écureuils dépendaient.
Depuis peu, sur Nutsy, le cours de la vie reprenait.
Des contrées lointaines, les oiseaux revenaient.
Les aubépines enfin fleurissaient, les arbrisseaux bourgeonnaient.
Tout autour de lui, nombre de kureuils étaient inquiets
Aucun signe de vie depuis longtemps il n’avait donné.
Pour leur survie, ses dernières réserves avait-il sacrifié ?
Ainsi, au grand froid de l’hiver, n’avait-il pas pu résister ?
C’est en tout cas ce que ce que beaucoup pensaient.
Mais un beau matin, un kureuillon qui par là passait
Un bourgeon enfin sur le grand chêne a remarqué.
Le printemps était arrivé et le grand chène avait ressuscité !
Dans tous les villages, son réveil fut célébré !
Cette année encore c’était sur, sur eux il veillerait !
De ses glands, l’hiver prochain, tout nutsy il nourrirait !
Jamais pourtant tant son réveil n’avait tardé.
Tot fait fut de constatater, qu’à ses pieds un gland avait germé.
Le grand chêne déjà son successeur avait nommé.
Tous ces poètes reçoivent le tableau "poésie 2009", j'espère ne pas en avoir oublié et que j'ai attribué le bon auteur à son oeuvre.