Bravooooooooooo Kresus !! Il s'agissait en effet d'une puce des neiges, la preuve en image... : Collembole nivicole ou "puce des neiges" Les collemboles sont des très petites bestioles à
six pattes. Leur taille de 1 à 2 mm est comparable à
celle d'un grain de poivre. Ces petits arthropodes sont très
anciens. En effet, ils existent depuis le Dévonien, c'est-à-dire
depuis environ 400 millions d'années ! Ils sont très
bien adaptés à ses stations extrêmes. Leurs liquides
organiques contiennent différents types de sucres qui abaissent
fortement le point de congélation et servent de protection
contre le gel. Lors des importants froids, l'estomac est vidé,
afin qu'aucun cristaux de glace ne puissent s'y former. Les plus grands problèmes pour ce collembole ne se posent
toutefois pas pendant la saison froide, mais pendant les mois chauds
d'été. Tout à coup apparaissent des eaux de
fonte qui menacent de le noyer. Profitant de son organe sauteur,
la puce des neiges peut se délivrer de tels situations d'urgence. Il se nourrit de végétation en décomposition,
champignons, algues microscopiques, bactéries, grains de
pollen. Lors de sorties sur la neige, il retrouve sûrement
un ou plusieurs de ces éléments nutritifs en assez
grande abondance pour subsister. En outre, il peut rester sans manger
pendant de très longues périodes. Pour observer les puces de glacier la fin de l'été
convient le mieux. Grâce à sa couleur noire et parfois
bleuâtre il est facilement reconnaissable sur les névés
blancs d'autant plus que quelques milliers d'individus s'y trouvent
aussi. La neige prend un aspect sale.