Grrr… qui a osé pénétré à l’agence des nœuds roses pour me dérober ma bouée canard ? A tous les coups c’est ce fichu reporter à grelots !
Ok Pioucky ! Tu l’auras voulu ! Je vais la faire cette expédition… mais uniquement pour te donner une bonne leçon ! Rends-moi ma bouée canard !
Aussitôt dit aussitôt
fait ! J’embarque sur mon pédalo !
Le sport ça me connaît, moi l’invincible et le musclé Chevalier. Mais…
quelle est cette résistance ? Arf aurais-je oublié de jeter les amarres ?
de relever l’encre ? Mais, qui vois-je ? Papy Skouiky en ski nautique
accroché à la rambarde arrière. Non mais tu te crois où toi ? Allez hop,
un coup de canif et je coupe la corde ! Non mais sans blague !
En quelques tours de pédalier, et malgré la tempête, je rattrape Jabbalehut ! Et puis tiens, juste pour le plaisir je lui mets un coup de pagaie sur la tête (oui, j’ai toujours une pagaie avec moi) Jabba tombe à l’eau. Qui reste-t-il ? Pince-moi ! .. euh..je veux dire … Vengeur le terrible !
Oula, une vague énorme manque alors de me chavirer. Ah bah c’est qu’un troupeau de dauphins qui transporte un de leur petit à tresses rousses. Euh … à tresses rousses ? Je vais p’t’être pas finir la gnole moi. Le soleil commence à taper fort. C’est loin encore l’Amérique ?
Ma première nuit sur l’ile fut fraiche mais paisible, pluie d’étoiles filantes au rendez-vous. Quelques petits insectes m’on titiller de nombreuses fois le panache, j’aurai du emmener de la citronnelle de la mère groupie !!!! Le jour se leva en douceur, une douce rosée est tombée en début de matinée, suffisante pour en boire quelques gouttes bien fraiche sur les feuilles de bananier présentes sur la plage. J’eus la visite de papy Skouiky, qui est arrivé indemne hier soir gentiment remorqué par notre ami Jabbalehutt me semble t’il. On a bavardé énormément sur notre périple en venant ici, j’en ais eu des crampes à l’estomac lorsqu’il me raconta sa mésaventure de son radeau aux fils qui cèdent. Trèves de bavardage, car une bouteille venant de la mer nous informa sur la situation périlleuse de cette nouvelle terre. Le guide contenu dans la bouteille est formel, « obligation de construire un abri sous peine d’expulsion de l’île», pas cool les organisateurs, c’est synonyme de renvois chez nous !!! Sans plus attendre, je me mis ardument à la tache, en ramassant toutes sortes de choses présentent sur l’ile (écorces, bambous, lianes, …) pour m’en faire un abri digne des plus grand aventuriers. J’ai bien fait de me dépêcher, j’ai déjà fini que les autres kureuils de l’aventure ne reçoivent leur bouteilles que maintenant. De la chance moi, oui et alors ? Je voyais au loin papy Skouiky aidé par Chanse (en guise de sherpa, mais que lui a-t-il promis en échange) ramassant des bouts de bois. Au fait, mais où est donc passé ma Noize, j’espère qu’elle ne s’est pas perdue au moins ? Je vais faire une tite siestounette sur la plage et je pars à sa recherche ensuite.
To be continued …
Ah enfin le rivage… ben c’est pas trop tôt ! J’aime pas l’eau moi, et encore moins l’eau salée ! Beurk ! Bon alors, elle est où la taverne ? J’ai faim et soif moi ! Mais c’est quoi ce bazar ? C’est désert par ici ! Et puis ces odeurs de citronnelle... Grrr… mielpops, tu veux tuer mes escadrons ?! Assassin !
Hey ! Mr Monsieur, fais
gaffe, j’suis dessous… si tu veux pas te prendre un termite en
retour !
Mouai... quand même il
est fort celui-ci de faire tomber des noix de coco d’un palmier :p
Mais :o quel est ce tas rouge difforme sur la plage ? Ahhhhhh noooon, pas ma bouée canard :( A moi St Mesquin, que ton incantation anéantisse ce piou piou creveur de bouée !
Tiens, une cabane au sigle de l’ODEM …. Ah Groupie, content de te voir. Il est où mon lit ? Et y a quoi à manger ? T’as pensé à apporter de la gnole ?
Après une journée de repos et après avoir fait la causette avec Groupie et dianaplume, je me sentais déjà beaucoup mieux. Le lendemain comme beaucoup d’autres, je ne tardais pas à chercher l’endroit idéal pour la construction d’un abri de fortune car on avait annoncé de la pluie. Tout d’abord, il ne fallait pas s’affoler et réfléchir ! Oui c’est çà réfléchissons et avec l’aide de ma boussole, je me dirigeais quelque peu en arrière de la plage pour tâter le terrain et trouver les matériaux nécessaires à ma nouvelle demeure. Après trois heures de marche en bord de côte (oui je n’osais pas trop m’éloigner au début, de peur de faire quelques mauvaises rencontres car cette île me paraissait très austère).
J’avais repéré des bananiers et je commençais à tirer dessus pour récupérer quelques feuilles. Qu’elles étaient coriaces, ces bougresses. A maintes reprises, je tirais et tirais mais en vain. Je commençais à me fâcher tout rouge et des gouttes de sueur commençaient à couler de mon front. Je pestais et maugréais et me traitais de stupide. Eh oui, au lieu d’avoir emporté mon peigne qui, il faut bien le dire ne servait à rien dans ces lieux, je regrettais de ne pas avoir emporté ne serait-ce qu’une hachette ou un couteau multi fonctions. Découragée, je m’asseyais car mes papattes étaient devenues toutes rouges à force de tirer sur ces maudites feuilles……. Je restais là quelques instants, me demandant ce que j’allais faire.
En tous les cas, il était hors de question que je demande de l’aide à qui que ce soit car il faut bien le dire, je suis une cureuillette indépendante. Je me suis toujours débrouillée seule et me disais qu’au moins, je ne devrais rien à personne. Eh oui, il n’y paraît peut-être pas comme çà, mais je suis une sauvageonne……
Une demi-heure s’était écoulée et tout d’un coup, j’entendis des craquements. Je cherchais où me cacher et trouvais un jeune bananier sous lequel je m’éclipsais rapidement……. Puis je vis une papatte saisir une feuille du bananier où je m’étais réfugiée et clac, un bon coup de hachette….. Ouf il était moins une, un peu plus, je perdais l’une de mes précieuses nattes! Mais qui était-il ? Ah c’était Mr Monsieur ! Il se mit à éclater de rire lorsqu’il vit ma tête et se tordait dans tous les sens à n’en plus finir…..Je le disputais et lui disais qu’il aurait pu faire attention avant de balancer sa hachette n’importe où. Il s’excusa et me demanda ce que je faisais ici toute seule. Je lui répondis que je cherchais des matériaux pour ma cabane. Du coup, sans que je le lui demande, il découpa suffisamment de feuilles pour nous deux et nous nous dirigeâmes vers les autres écureuils. J’en profitais également pour ramasser des morceaux de bois. Il ne manquait plus que le toit mais je ne voulais pas de feuilles car au moindre coup de vent tout s’en irait, il me fallait quelque chose de solide et d’assez lourd. Alors que je me posais la question sur le chemin du retour, je vis échoué sur la plage une coque vide de tortue géante. Mr Monsieur me suivait toujours (et dans ma petite tête, j’étais bien contente qu’il soit là car il était plus fort et j’en profitais pour la lui faire traîner jusqu’à l’endroit choisi par mes soins).Arrivés, je le remerciais vivement de son aide un peu gênée. Il s’en alla vers son endroit de fortune pour peaufiner sa construction pendant que je m’activais à construire la mienne…..
Plus tard quand tout fut terminé, je me dirigeais vers la plage munie de plusieurs flèches et de mon arc pour pêcher du poisson. Je dois dire que j’avais eu de la chance ce soir-là car en quelques minutes à peine, j’en avais attrapé trois gros. Je me dirigeais vers Mr Monsieur pour partager mon repas car il avait été très gentil avec moi. Eh c’est ainsi que se termina cette journée inoubliable. A suivre…….