Guillaume Apollinaire (1880 - 1918)
Léopold Sédar Sengor
Quant à l'acrostiche, je vous laisse vous en occuper... moi je suis pas une spécialiste! :) Chacun son truc! :)Les modernes solitudes
Dans les demeures de moderne solitude
Chacun est face à son écran
Téléviseur, console de jeux, ordinateur
Se créant une vie de fictions
Images en trois dimensions
Des écouteurs rivés sur les oreilles
Plongé dans un univers sonore
De rythmiques pseudo-orchestrées
Coupé du monde, abruti de bruits
Les modernes solitudes se vivent
Entourées de gens solitaires
Chacun dans sa propre bulle virtuelle
Oubliant son entourage proche
Pianotant sur un clavier
Des courriels et des émoticones
Ou numérotant sur téléphone portable
Mini-messages incompréhensibles
Langage abrégé incroyable
Les gens ne se parlent plus
Dans le quotidien réel
Ils se réfugient dans la dérision
D’une vie virtuelle
Des illusions d’amitiés
Des tribus à géométrie variable
Vivant le temps d’une connexion
Des pseudonymes tarabiscotés
Pour s’inventer des identités
Mais quelle vie dangereuse
Chacun se retrouve tout seul
Dans la joie et dans la peine
Surtout seul dans les soucis
Les masques et les miroirs
Les fantasmes ou les fictions
Vous font parfois perdre pied
L’inconnu peut vous piéger
Ou vous déstabiliser
Même si la solitude
A des attraits incontestables
Ne coupez pas tous les ponts
Gardez le contact avec vos proches
Si la fiction et le virtuel
Des miroirs aux alouettes
Ne durent qu’un temps
La vie de chair et de sang
L’âme et ses doux sentiments
Sont le seul bien véritable
Comme une perle...
Mon petit coeur, mon petit garçon
Toi qui es une de mes raisons
De vivre une vie de passions
Tu es comme cette perle
Qui sagement blottie dans sa coquille
Quand soudain elle en déferle
Emets dans nos yeux des reflets qui brillent
Tu es et tu seras toujours
Celui qui a le sens de la beauté
Ton crayon et ta main de velours
Nous l'ont si souvent prouvé
Quand même tu aspires à suivre le vent
Tu resteras mon amour, mon petit trésor
Malgré les jours, malgré le temps
Cette perle rare dans sa coquille qui dort
J’ai cueilli trois fleurs des champs
Mais la plus jolie que j’aime tant
Mais la plus jolie, c’est pour Maman.
J’ai trouvé trois cailloux blancs
Mais le plus joli que j’aime tant
Mais le plus joli, c’est pour Maman.
J’ai aussi trois beaux rubans
Mais le plus joli que j’aime tant
Mais le plus joli, c’est pour Maman.
Je n’ai qu’un petit cœur d’enfant,
Mais mon petit cœur qui l’aime tant
Mais mon petit cœur,
C’est pour maman.
C. DUPARC