Bonjour,
Aujourd'hui est un jour comme les autre, mais pour moi, un honneur, celui de vous presenter mon restaurant, venez deguster de savoureuse recette chinoises, et en plus aujourd'hui c'est gratuit, il y a un bar, alcool, biere etc...
Un coin de jeu pour les enfants, (de quoi laisser se relaxer les parents) alors qu'attendez vous ?!!!
Quand le Dalaï Lama vient à Paris, il lui arrive de rendre visite au président de la République, mais il n’a jamais été invité à un dîner officiel à l’Elysée. Une fois, le porte-parole qui répond aux questions des journalistes a expliqué que le Dalaï Lama avait des obligations alimentaires et qu’il était difficile de l’inviter. Pourtant, une histoire qu’on raconte ne dit pas la même chose.
Donc, ce jour là, un journaliste du Monde embarque dans l’avion d’Air India pour un voyage professionnel. Il reconnaît celui qui vient d’asseoir à côté de lui: c’est le Dalaï Lama. Il le salue mais ne veut pas l’importuner par des questions. D’ailleurs la religion n’est pas sa spécialité. Avant que l’avion décolle, l’hôtesse lui pose la question qu’on pose en Inde dans tous les lieux publics où on sert à manger “Vegetarian or non-vegetarian?” Le journaliste intimidé par la sainte présence répond “Vegetarian”. L’hôtesse salue le Dalaï Lama mais ne lui pose pas de question. C’est peut-être un habitué. Un peu plus tard, le journaliste contemple tristement au centre de son plateau repas le petit tas de bouillie végétarienne qu’il va devoir manger. Il jette un coup d’oeil du côté de son voisin, et voit qu’il a commencé à découper avec son couteau en plastique un morceau de rôti de veau. Ne pouvant plus se retenir, il pose la question: “Votre Sainteté, je vous importune, mais on m’avait dit que vous ne mangiez pas de viande et …” Le Dalaï Lama lui répond avec son meilleur sourire. “En effet, la plupart des bouddhistes s’abstiennent de manger de la viande. Cette tradition est très respectable. Mais la tradition dit aussi que, quand on est ailleurs que chez soi, on doit manger ce qui est servi.”
Hier soir, nous sommes allés dîner en ville, mon épouse et moi, et notre ami Christophe avec qui je discute en français et en chinois deux fois par semaine pour perfectionner mututuellement nos langages. Cette fois nous allons dans un restaurant de cuisine occidentale.
Selon l’usage chinois, on commande un plat par convive, plus la soupe et l’accompagnement (riz ou pains à la vapeur). Le menu est en chinois. Mais pour moi la serveuse apporte la version bilingue anglais. Je vois “boeuf bourguignon”, “escalope de veau aux champignons”, “macaroni”. On ajoute la “Russian soup” et un plat de poisson grillé. J’ai oublié de noter les noms en caractères.
Une nappe sur la table, couteaux et fourchettes, pas de baguettes. Les assiettes de soupe sont apportées en premier. L’escalope de veau arrive en un seul morceau et il faut la découper, c’est bien un repas occidental. Mais les plats de viande, le poisson et les macaroni sont arrivés en même temps; chacun se sert selon son goût, nous sommes en Chine. Les carottes du boeuf bourguignon sont restées croquantes, comme on doit préparer les légumes ici. Les petits cubes d’ail des macaroni sont croquants aussi, et la tomate a gardé son goût de vert; d’ailleurs ce sont des coquillettes. mais c’est si différent des nouilles longues (souhait de vivre aussi longtemps) de l’ordinaire. Le veau est du boeuf très tendre.
Nous avons commandé du vin rouge de la Grande Muraille, produit dans les environs de Pékin. J’avais peur de voir arriver une bouteille de vin à 6 ou 8 degrés, comme on aime ici. Mais non, c’est du vin “rouge sec”gan hong putao jiu; sec, rouge, raisin, alcool. Préparé avec l’aide d’experts français, c’est sur l’étiquette. Il ressemble à un Bordeaux entre-deux-mers un peu trop jeune. Les verres portent écrit en lettres d’or “Chateau rouge”, une marque de vins du Shandong si je me souviens bien. Christophe demande “avez-vous vu les usines où on fabrique le vin?”. Vite une correction linguistique: on ne fabrique pas le vin, on le fait, et pas dans une usine, dans une cave, même si elle est généralement au-dessus du sol.
A la table voisine, une famille a apporté un carton de gâteau de fête marqué “Paris Baguette”. C’est une chaîne de boulangeries-pâtisseries très chic. Il y en a plusieurs à Pékin, une depuis quelques mois à Tianjin. Ils font du pain français; la mie est bien levée et la croûte croustillante. Mais c’est au goût chinois, la pâte n’est pas acide, un peu sucrée même. C’est comme le repas que nous venons de faire. C’était très bon, mais ça n’a transporté personne en Europe.
1 personne = 15 noisette,buffet a volonter !!!