Si vous avez des poèmes que vous avez inventé ou que vous aimez eh ben vous pourrez nous les faire partager ici.
Donc j'ouvre le bal :
Pleurer :
Pleurer c'est se
Libérer du lien qui nous retient.
Envie d'en parler sans oser demander de peur d'
User le temps des gens et de paraître ridicule à fondre en larmes pour ce que tu trouves un drame.
Essaye pas de te retenir car tu vas quand même y
Revenir. N'aie pas peur de la réaction des gens car les sentiments ne se commandent pas et puis lorsque tu pleures, tu ne te caches plus, tu montres enfin ce que tu as à l'intérieur.
Aimy. Le 17/08/2007
d'un petit enfant au bord de la mer
Vieux lierre, frais gazon, herbe, roseaux, corolles ;
Eglise où l'esprit voit le Dieu qu'il rêve ailleurs ;
Mouches qui murmurez d'ineffables paroles
À l'oreille du pâtre assoupi dans les fleurs ;
Vents, flots, hymne orageux, choeur sans fin, voix sans nombre ;
Bois qui faites songer le passant sérieux ;
Fruits qui tombez de l'arbre impénétrable et sombre,
Etoiles qui tombez du ciel mystérieux ;
Oiseaux aux cris joyeux, vague aux plaintes profondes ;
Froid lézard des vieux murs dans les pierres tapi ;
Plaines qui répandez vos souffles sur les ondes ;
Mer où la perle éclôt, terre où germe l'épi ;
Nature d'où tout sort, nature où tout retombe,
Feuilles, nids, doux rameaux que l'air n'ose effleurer,
Ne faites pas de bruit autour de cette tombe ;
Laissez l'enfant dormir et la mère pleurer !
Victor Hugo
L'ECUREUIL
Un petit écureuil
Caché sous les
feuilles
Terrorisé par la peur
À l'approche du chasseur
Le danger
écarté
Il se met à grimper
Il sera bien à l'abri
Tout au fond de son
nid.
Dans ce drôle de pays de
Nutsy
Où je suis née en pleine
nuit
Je bâtirais un immense nid
Pour abriter termites et
fourmis
Je brûlerais tous les
métiers
Pour ne plus devoir
travailler
J’irais seulement récolter
Les champignons et les baies
Les abeilles viendront
m’apporter
Un petit déjeuner sucré
Les araignées me tisseront
Une toile pour me reposer
Et si parfois me guette
l’ennui
Pourquoi pas une mesquinerie
Sans haine et sans
méchanceté
Tout simplement pour
taquiner
Dans mon joli village aux
noisettes
Y a plein de gentilles
kureuillettes
Que je fais tourner en
bourrique
Juste parce que c’est
comique
Super tous vos poèmes les couetteuses ! Comme promis en voici un :
Adieu
Ce matin là,
Le ciel t'a arraché à moi,
Pourquoi ?
Je ne sais pas.
Tout ce que je sais
C'est que normalement tu l'attachais
Ce casque qui, lors du choc, s'est envolé.
Tu avais à peine terminé ton enfance
Que déjà tu as tiré ta révérence.
J'espère que là-haut tu seras heureux
Et je n'est plus qu'une chose à te dire c'est :
Adieu.
Aimy
A cause de la guerre
Ses grands yeux bleus
Auraient fait des envieux
Sauf qu'au moment ou le soldat croisa son regard,
Ce dernier devint noir.
Noir de violence et d'envies de vengence.
Le millitaire venait de briser la vie d'un enfant innocent.
Dans ce regard de haine l'homme voyait la colère
D'un enfant dont on vient de fusiller la mère.
Aimy