Branle-base matelots !

Aujourd'hui commencent les journées du pirate ! Qu'chacun rejoigne son poste d'combat et s'prépare à l'abordage !

Vot' besogne à partir d'maintenant s'ra d'écumer les forums et d'y faire régner le code de la piraterie ! Qu'tous ceux qui n'parlerons pas comme un vrai pirate en pestant, maugréant et s'emportant contre les marins d'eau douce, finissent par s'échouer sur un banc d'oursins !

Hardis moussaillons  ! f'sons revivre les temps tourbillonants de nos audacieux ancêtres flibustiers sur chaque forum des Nutsy !

Et par la gueule d'mon canon que j'vois personne resquiller ou c'est au mat de misaine que vous finirez !

Q'leur mauvaise haleine suffise à étouffer nos ennemis  !

Sacre bleu...

Il y a une bande de bouchibouzouks qui m'cherchent.

ils ont sabordés mon image.

Je vais bequeter le l'ail...

Ces bachibouzouks ne résisteront pas longtemps à mes assauts. Je suis en train de cannonner leur navire et tout devrait rentrer dans l'ordre sous peu.

oué m'enfin que'jdis :  le code.... ça s'rait plus une ligne de conduite qu'un vrai code hein.... mais Aye aye Ca'ptain ! M'en vais  astiquer le Grand'pont...

hardi les gas

Hardi les gars l'ancre est dans les fonds
Hardi les gars maillon par maillon
Hardi les gars
Nous l'arrach'rons les gars si nous virons

"La Louloutte su' l'pont !"

Et, brandissant son sabre, la tête toute ébouriffée, une barbe de plusieurs mois, tel un ours mal léché, il se mit à hurler en voyant le pavillon d'un navire au loin :

"Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh... ya ya yaaa... à nous la boustifaille, cap sur ce rafiot tenu par des simili martien à la graisse de cabestan, à nous les visigoths, n'essayez pas de fuir bande de saltimbanque, vous n'irez pas loin sur votre barque à roulettes, trouillards, froussards, vaurien, macchabées d'eau de vaisselle..."

Remonté à bloc à l'idée de saborder ce navire qui tente de prendre la fuite en voyant une tête de mort en guise de pavillon, La Louloutte court dans tous les sens le sabre entre les dents.

"Plus vite mérinos mal peignés, tirez su' la voile bon sang d'invertébrés, arrêtez d'brasser du vent gros pleins de soupe et rattrapez moi ces hurluberlus."

Excité comme une puce voilà notre matelot suspendu à une corde prêt à s'envoler sur le bateau qui vient de se faire harponner et qui ne sera bientôt plus qu'un bateau fantôme.

"Taîooooooo taîoooo tremblez dru, faux jetons, flibustiers de carnaval, j'm'en vais vous pourfendre ! "

Tenu par une rage au corps, La Louloutte fonce comme un boulet de canon dans tout ce qui bouge, détroussant ses adversaires et les jetant par dessus bord.

"Tchink... tchink tchink, viens ici moussaillon, tu n'iras pas loin, j'aurais tes bijoux d'ici peut, vient donc te battre pleurnicheuse, crétins des Balkans. Ahhhhhh le bougre il a préféré sauter."

Rageur de ne pas avoir pu empoigner ce pauvre malheureux, il est au bord du pont du navire lançant miles jurons en postillonnant et s'égosillant :

"Emplâtré, égoïste, épouvantail, cornemuse au saindoux, marchand de guano, mouche à purin, diplodocus, sous produit d'ectoplasme, squelette de pantoufle, va nu pieds, zoulou..."

Après avoir braillé à gorge déployée, il s'envoie un coup de niole de noix bien mérité. Il ne lui faudra pas longtemps pour retourner la cabine du capitaine et s'emparer de tout ce qui avait de la valeur. Les poches de son pantalon tellement pleines que ses bretelles vont finir par lacher. Il saisit une corde, repasse sur le bateau pirate en dansant la carmagnole. Le sourrire jusqu'aux oreilles, on peut voir ses dents en or volées lors d'assauts précédents.
Les pirates feront la fête toute la nuit en laissant derrière eux un vaisseau à feu et à sang dériver au grès des courants marin...


FIN

Que les moutons de la mer se fache contre le cap'tain j'vais pas astiquer le pont avec syahia. Pourriture de malin je vais m'grailler a la cave et mettre le grappin sur les bouteilles d'eau de vie. Qu'on me laisse tranquille ... niark!!

Nom d'un moussaillon scorbuté, j'te l'avions dit Damien que c'éstait un coustoume de bouffon du roi y pas de cap'tain crocheté !

Mais l'gabier qui, dans la grand'hune

Rêve à la lune

Ne r'verra plus les côtes de France

Adieu Recouvrance

Car soudain un coup d'vent le jette

Et sur l'pont le v'là tout en miettes.

l'canons prêts à tirer, su à l'ennemi qui rencontrera n'tre cap'tain, les cales seront pillées et le navire coulé..........les tombeurs des mers arrivent, assoiffés de combats et de rhum, tremblez en voyant l'pavillon.............