Voici la maison de la Poèsie
J'ai beaucoup aimé chercher des Poèmes pour la saint Valentin. Je me suis dit que cela pourrait étre sympa de continuer.
Donc, je vous propose de poster les poèmes ou citations connus ou inconnus, voir de votre création si vous vous sentez de le faire.
Vous pouvez nous faire découvrir ce que vous aimez....................
( Je recommence ce sujet, car le précédant, certains écureuils ne pouvaient plus y allez, je vais faire un copier coller pour les poèmes poster précédants)
La maison est ouverte à tous.
Il pleure dans mon coeur
Il pleure dans mon coeur
Comme il pleut sur la ville;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon coeur?
O bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits!
Pour un coeur qui s'ennuie
O le chant de la pluie!
Il pleure sans raison
Dans ce coeur qui s'écoeure
Quoi! nulle trahison?...
Ce deuil est sans raison.
C'est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon coeur a tant de peine!
Extrait de Romances sans paroles de Paul Verlaine
Ne pleure pas aventurier... Viens, mon beau chat sur mon coeur amoureux....
Viens, mon beau chat, sur mon coeur amoureux ;
Retiens les griffes de ta patte,
Et laisse moi plonger dans tes beaux yeux,
Mêlés de métal et d'agate.
Lorsque mes doigts caressent à loisir
Ta tête et ton dos élastique,
Et que ma main s'enivre du plaisir
De palper ton corps électrique,
Je vois ma femme en esprit. Son regard,
Comme le tien, aimable bête,
Profond et froid, coupe et fend comme un dard,
Et, des pieds jusques à la tête,
Un air subtil, un dangereux parfum,
Nagent autour de son corps brun.
Charles Baudelaire
Merci, ma douce de ton passage et d'avoir laissé ce beau Chat !!!
En voici un très connu .............
Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyageHeureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,
Ou comme cestuy-là qui conquit la toison,
Et puis est retourné, plein d'usage et raison,
Vivre entre ses parents le reste de son âge !
Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village
Fumer la cheminée, et en quelle saison
Reverrai-je le clos de ma pauvre maison,
Qui m'est une province, et beaucoup davantage ?
Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux,
Que des palais Romains le front audacieux,
Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine :
Plus mon Loir gaulois, que le Tibre latin,
Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,
Et plus que l'air marin la doulceur angevine.
"Ma douce...." J'en ai frémi des orteils jusqu'aux oreilles pour t'avoir entendu dire cela !!!
En voici un autre :
C'EST BEAU LA VIE
paroles: Claude Delecluse, Michelle Senlis
musique: Jean Ferrat
Le vent dans tes cheveux blonds
Le soleil à l'horizon
Quelques mots d'une chanson
Que c'est beau, c'est beau la vie
Un oiseau qui fait la roue
Sur un arbre déjà roux
Et son cri par-dessus tout
Que c'est beau, c'est beau la vie
Tout ce qui tremble et palpite
Tout ce qui lutte et se bat
Tout ce que j'ai cru trop vite
À jamais perdu pour moi
Pouvoir encore regarder
Pouvoir encore écouter
Et surtout pouvoir chanter
Que c'est beau, c'est beau la vie
Le jazz ouvert dans la nuit
Sa trompette qui nous suit
Dans une rue de Paris
Que c'est beau, c'est beau la vie
La rouge fleur éclatée
D'un néon qui fait trembler
Nos deux ombres étonnées
Que c'est beau, c'est beau la vie
Tout ce que j'ai failli perdre
Tout ce qui m'est redonné
Aujourd'hui me monte aux lèvres
En cette fin de journée
Pouvoir encore partager
Ma jeunesse, mes idées
Avec l'amour retrouvé
Que c'est beau, c'est beau la vie
Pouvoir encore te parler
Pouvoir encore t'embrasser
Te le dire et le chanter
Oui c'est beau, c'est beau la vie
Comme je pars vers le grand froid (lol!) je vous laisse quelques citations connues:o
Qu'il est doux, qu'il est doux d'écouter des histoires,
Des histoires du temps passé,
Quand les branches d'arbres sont noires,
Quand la neige est épaisse et charge un sol glacé !
Alfred de Vigny
Poème "La neige" - recueil "Poèmes antiques et modernes"
Mon pays ce n'est pas un pays, c'est l'hiver,
Mon jardin ce n'est pas un jardin, c'est la plaine,
Mon chemin ce n'est pas un chemin, c'est la neige.
Gilles Vigneault
Chanson "Mon pays"
Dans le silence de l'hiver, je veux revoir ce lac étrange, Robert Charlebois Voici un poème pour toi, mon tendre amour. Aventurier et les 12 travaux
Entre le cristal et le verre où viennent se poser des anges.
Chanson "Je reviendrai à Montral" - Paroles de Daniel Thibon
Tu as transpercé mon coeur
Tu as rendu mes rêves divins
Fait chanter mes songes en choeur
Tes yeux violets ont fait trembler ma main
Embrasé 1 hiver
Ebouriffé mes pétales
Fait de ma vie un adorable mystère
Rendu si doux le froid glacial
Teinté de bleu ma nuit obscure
Mis une lueur sur mon trottoir
Tes cheveux bruns dans mes peintures
Et ton ''oui'' sera une victoire.
Tes 12 travaux réalisés,
Tu peux cueillir, enfin,
La petite orchidée qui a poussé, la petite orchidée de tes pensées,
Et lui donner un tendre baiser, un baiser qui sera le tien...
Crocknoisette, muse de tes printemps
Je suis très émulsionné ma tendre. Quel merveilleux message de ta part. Tu es vraiment ma moitié d'orange !!!!
Je colle ici un poème de Ronsard, il est vraiment beau. Jeune amis, lisez le.
Quand vous serez bien vieille, le soir à la chandelle,Un autre de Ronsard qui me fait craindre qu'en viellissant, tu ne m'aimes plus autant que maintenant....
Mignonne, allons voir si la roseA Cassandre ( Aventurier rajoute : Ma dernière fille s'appelle Anne-cassandre !!!)
Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avoit desclose
Sa robe de pourpre au Soleil,
A point perdu ceste vesprée
Les plis de sa robe pourprée,
Et son teint au vostre pareil.
Las ! voyez comme en peu d'espace,
Mignonne, elle a dessus la place
Las ! las ses beautez laissé cheoir !
Ô vrayment marastre Nature,
Puis qu'une telle fleur ne dure
Que du matin jusques au soir !
Donc, si vous me croyez, mignonne,
Tandis que vostre âge fleuronne
En sa plus verte nouveauté,
Cueillez, cueillez vostre jeunesse :
Comme à ceste fleur la vieillesse
Fera ternir vostre beauté.
Il est encore plus beau, lu par toi !!!!!! et dis toi que même vieille, tu sera toujours aussi belle à mes yeux .............;
Douce MaîtresseChanson
Douce Maîtresse, touche,
Pour soulager mon mal,
Ma bouche de ta bouche
Plus rouge que coral ;
Que mon col soit pressé
De ton bras enlacé.
Puis, face dessus face,
Regarde-moi les yeux,
Afin que ton trait passe
En mon coeur soucieux,
Coeur qui ne vit sinon
D'Amour et de ton nom.
Je l'ai vu fier et brave,
Avant que ta beauté
Pour être son esclave
Du sein me l'eût ôté ;
Mais son mal lui plaît bien,
Pourvu qu'il meure tien.
Belle, par qui je donne
A mes yeux, tant d'émoi,
Baise-moi, ma mignonne,
Cent fois rebaise-moi :
Et quoi ? faut-il en vain
Languir dessus ton sein ?
Maîtresse, je n'ai garde
De vouloir t'éveiller.
Heureux quand je regarde
Tes beaux yeux sommeiller,
Heureux quand je les vois
Endormis dessus moi.
Veux-tu que je les baise
Afin de les ouvrir ?
Ha ! tu fais la mauvaise
Pour me faire mourir !
Je meurs entre tes bras,
Et s'il ne t'en chaut pas !
Ha ! ma chère ennemie,
Si tu veux m'apaiser,
Redonne-moi la vie
Par l'esprit d'un baiser.
Ha ! j'en sens la douceur
Couler jusques au coeur.
J'aime la douce rage
D'amour continuel
Quand d'un même courage
Le soin est mutuel.
Heureux sera le jour
Que je mourrai d'amour !
Magnifique !!! mais il n'est pas pour moi... il parle de baiser et moi j'attends toujours... (ben, oui, il va falloir que je fasse les premiers pas, je crois, lol).
Le temps s'en va comme dis le poète... On reste dans Ronsard..
Sonnet à Marie
Je vous envoie un bouquet, que ma main
Vient de trier de ces fleurs épanouies,
Qui ne les eut à ces vêpres cueillies,
Tombées à terre elles fussent demain.
Cela vous soit un exemple certain,
Que vos beautés, bien qu'elles soient fleuries,
En peu de temps, seront toutes flétries,
Et, comme fleurs, périront tout soudain.
Le temps s'en va, le temps s'en va ma Dame,
Las ! le temps non, mais nous nous en allons,
Et tôt serons étendus sous la lame,
Et des amours, desquelles nous parlons
Quand serons morts, n'en sera plus nouvelle :
Donc, aimez-moi, cependant qu'êtes belle.
Je l'ai trouvé très beau, et comme ca on reste dans les poêmes d'amour !!
Nathalie Éthier
L'héritier de mon amour
Tu m'as aimée
Comme personne ne m'aimera
Car je le sais
Il en existe pas deux comme toi
Tu es toujours là
Car je te sens présent
Même si tu es parti
Vers une autre vie
Jamais je ne t'oublierai
Car dans mon cœur tu es entré
Pour y rester
Il n'y aura personne pour t'en déloger
Ça je peux te le jurer
Pour toujours je vais t'aimer
Qu'importe le prix à payer
De mon amour tu es le seul héritier
Certains diront pourquoi gaspiller
Une vie si bien commencée
À ceux-ci je répondrai
Que ma vie ne sera jamais gaspillée
Si je l'emploie à t'aimer
Même si c'est pour l'éternité
Ben alors Tippoux........vas dans ta chambre....ce n'est pas de ton âge !!! File
Je viens dans trouver un, mais je n'ai pas l'auteur .....alors !!!!!!!!!!!!!!
Je me battrai pour toi
Je me battrai pour toi,
Je n'attendrai que toi...
J'attendrais le temps qu'il faudra
Pour me retrouver dans tes bras...
Car toi seul fait battre mon coeur
Et cela toutes les heures...
Chaque jour, je pense à toi
Chaque nuit, tu es avec moi...
Nous nous retrouverons
Pour partager nos émotions
Pour être heureux...
Tous les deux...
Carnaval est revenu,
L'avez-vous vu ?
Il est passé dans la rue,
Ni vu, ni connu.
Il porte un masque de carton,
Et souffle dans un mirliton.
Coiffé d'un chapeau biscornu,
Mon p'tit bonhomme, à quoi joues-tu ?
Jean Naty-Boyer
posté par Aventurier le mardi 27 février 2007, 18h30Bonne idée,
Moi, j'en ai trouvé un de Théophile Gautier
Venise pour le bal s'habille,
De paillettes tout étoilé,
Scintille, fourmille et babille
Le carnaval bariolé.
Arlequin, nègre par son masque,
Serpent par ses mille couleurs,
Rosse d'une note fantasque
Cassandre, son souffre-douleurs.
Battant de l'aile avec sa manche
Comme un pingouin sur un écueil,
Le blanc Pierrot, par une blanche,
Passe la tête et cligne l'úil.
Le Docteur Bolonais rabâche
Avec la basse aux sons traînés
Polichinelle, qui se fâche,
Se trouve une croche pour nez.
Heurtant Trivelin qui se mouche
Avec trille extravagant,
A Colombine Scaramouche
Rend son éventail ou son gant.
Sur une cadence se glisse
Un domino ne laissant voir
Qu'un malin regard en coulisse
Aux paupières de satin noir.
Ah ! fine barbe de dentelle,
Que fait voler un souffle pur,
Cet arpège m'a dit : C'est elle !
Malgré tes réseaux, j'en suis sûr,
Et j'ai reconnu, rose et fraîche,
Sous l'affreux profil de carton,
Sa lèvre au fin duvet de pêche,
Et la mouche de son menton.
Théophile Gautier
in Émaux et Camées
en voici un de Musset :
- Va-t'en, me dit la bise,
Pour toi, mon âme soeur, j'utilise ce texte qui est à l'origine à Michel Jonasz !
Je t'aimeC'est trop beau.....
Crocknoisette sent qu'elle va fléchir.... Et si finalement il était sincère....
(Je l'aime tant ... je vais lui donner sa chance et si je souffre plus tard et bien tant pis.... de toute façon je souffre déjà.....)
Aventurier, c'est tellement beau et cela me touche beaucoup... tiens je te donne un baiser pour te remercier.
posté par Crocknoisette le dimanche 04 mars 2007, 18h21pour tous les amoureux et surtout pour mon Aventurier au grand coeur :
Mon Amour
Tout a commencé quand nos regards se sont croisés,
Tu a renversé mon coeur, tu l'a fait chaviré.
Un vent d'amour m'a fait perdre la tête
Notre histoire est née pour ne pas qu'elle s'arrête.
Notre amour grandit de jour en jour
Je te laisse entrer et ferme mon coeur à double tour.
Tout deviens beau et merveilleux
Quand je vais me noyer au large de tes yeux.
Des sentiments encore ignorés se sont crées
Il faut les conserver et ne jamais les briser.
Dans tes bras je pars m'envoler
Dans un monde doux et sucré.
La flamme de mes yeux s'est allumée
Le soir ou nos lèvres se sont touchées.
Aujourd'hui le destin nous appartient
A nous seul de savoir prendre le même chemin.
Mon amour pour toi est le plus grand
Je n'ai aucun doute sur mes sentiments.
Je t'aime.
- Julie Jamar -
Le coeur tremblant, la joue en feu,
J'emporte dans mes cheveux
Tes lèvres encore tièdes.
Tes baisers restent suspendus
Sur mon front et mes bras nus
Comme des papillons humides.
Je garde aussi ton bras d'amant,
Autoritaire enlacement,
Comme une ceinture à ma taille.
Cécile sauvage (1883-1927)
un poême sur les chats...
Charles BAUDELAIRE (1821-1867)
(Recueil : Les fleurs du mal)
I
Dans ma cervelle se promène
Ainsi qu'en son appartement,
Un beau chat, fort, doux et charmant.
Quand il miaule, on l'entend à peine,
Tant son timbre est tendre et discret ;
Mais que sa voix s'apaise ou gronde,
Elle est toujours riche et profonde.
C'est là son charme et son secret.
Cette voix, qui perle et qui filtre
Dans mon fonds le plus ténébreux,
Me remplit comme un vers nombreux
Et me réjouit comme un philtre.
Elle endort les plus cruels maux
Et contient toutes les extases ;
Pour dire les plus longues phrases,
Elle n'a pas besoin de mots.
Non, il n'est pas d'archet qui morde
Sur mon coeur, parfait instrument,
Et fasse plus royalement
Chanter sa plus vibrante corde,
Que ta voix, chat mystérieux,
Chat séraphique, chat étrange,
En qui tout est, comme en un ange,
Aussi subtil qu'harmonieux !
II
De sa fourrure blonde et brune
Sort un parfum si doux, qu'un soir
J'en fus embaumé, pour l'avoir
Caressée une fois, rien qu'une.
C'est l'esprit familier du lieu ;
Il juge, il préside, il inspire
Toutes choses dans son empire ;
Peut-être est-il fée, est-il dieu ?
Quand mes yeux, vers ce chat que j'aime
Tirés comme par un aimant
Se retournent docilement
Et que je regarde en moi-même
Je vois avec étonnement
Le feu de ses prunelles pâles,
Clairs fanaux, vivantes opales,
Qui me contemplent fixement.
Comme vous l'allez le voir, c'est à deux voix, et c'est en homage aux Arbres.
Odes aux arbres
Mido
Grands chênes, frênes et peupliers
Offrez au monde vos couleurs mordorées
Ouvrez bien grands vos bras vous qui vivez pour nous
Et d’un seul et même corps, alors unissons nous.
Prouvez nous votre grandeur
Montrez nous que vous êtes meilleurs
Moi je reconnais votre toute puissance
J’espère que durera votre clémence
Saules verdoyants, ormes et châtaigniers
Montrez aux hommes votre force sacrée
Libérez toute votre chlorophylle
Afin que notre vie ne tienne plus à un fil ?
Le fil qui nous unis à vous
Amis arbres vivez pour nous !
Moi je m’incline devant vous
Essayant d’être en harmonie avec les caribous
Sapins des landes, pins parasols et cèdres cendrés
Crier au monde entier vos veines saignées
Hurler votre colère de vous voir haletant
Vous, si majestueux léchés par l’ Océan.
Baignés par le soleil vous respirez
Ainsi de l’air pur vous nous donnez
En aspirant toutes les odeurs impures
Et nous donnaient espoir en le futur
Sculpteurs merveilleux, ébénistes audacieux
Travaillez en douceur ces essences parfumées
Présentez nous vos œuvres, mais il faut replanter
Car l’arbre a des racines et sert aux amoureux
Pyromanes, rangez vos allumettes
Allez plutôt vous achetez une baguette
Contemplez la magie de cette douce nature
Et arrêtez de brûler nos chères pâtures !
Saisir une main qui se tend
Fixer le temps d’un moment
Le souvenir de cet instant
Où l’ami vient en souriant
Saisir la chance d’une vie
Qui s’ouvre sans envie
Sur un monde sans pluie
Sur un monde si joli
Croiser le temps d’un regard
Une compassion si rare
Et en rougir par hasard
A l’abri des regards
Partager des émotions
Pour souffrir sans frisson
Et aimer avec passion
Sans aucune condition
Rêver de voir le soleil briller
Et des milliers d’ étoiles scintiller
Dans un ciel si illuminé
Que mes yeux continuent à briller
Oublier avec toi les soucis
Et profiter de cette vie
A en rire à l’oubli
A aimer comme un ami.